Lutte contre la chrysomèle La filière insiste sur le bien fondé du confinement
Maïz’Europ’, la filière maïs française, réagit à la communication de France nature environnement qui prône la rotation des cultures comme seul moyen de lutte acceptable contre la chrysomèle. Ainsi, selon l’organisation, « si le nombre d’insectes piégés a progressé au cours de l’été en Alsace et Rhône-Alpes, les infestations restent bien en deçà du seuil de nuisibilité pour la culture du maïs ». Elle admet pour autant que « la vigilance s’impose car l’insecte est bel et bien en cours d’installation en France » mais que « la lutte contre diabrotica ne peut se satisfaire d’une solution unique ».
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Pour Maiz’Europ’, « ce constat témoigne de la bonne efficacité de la lutte mise en place sur le territoire national, tout en confirmant l’échec de l’éradication et la nécessité de passer à une nouvelle stratégie : le confinement, avec des traitements insecticides spécifiques visant les larves, de même que la rotation des cultures 1 an sur 6 ». Christophe Terrain, président de l'Agpm, en profite pour rappeler le fait qu’ « il n’y a pas d’Ogm autorisé en France actuellement et qu’il est donc impossible aujourd’hui de prôner une telle solution ». En revanche, « c’est le recours à toute une panoplie de techniques : traitement au semis, rotation, et peut être demain Ogm, qui permettra de maîtriser ce nuisible ».
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